Pénibilité : mettre fin à l’injustice !
À situation exceptionnelle : réponse exceptionnelle.
Vous avez répondu présent, il y a un an, dès le début de la crise COVID
On vous a envoyé à l’exposition, sans protection.
Vous vous êtes organisés pour vous en procurer mais parfois au début,
Vous avez dû démarrer avec un sac poubelle pour seule protection.
Aujourd’hui encore, avec la visite domiciliaire, c’est vous qui êtes exposé.
Votre quotidien, c’est la peur de transmettre le virus à vos patients, à vos enfants et vos familles.
Ces conditions d’hyper vigilance ont induit un hyperstress,
sans parler de la charge de travail qui a explosé : il faut 2 fois plus de temps pour réaliser les mêmes actes.
Cela est-il pris en compte ? NON
Cette crise n’a fait qu’exacerber la pénibilité de notre travail.
Si les critères reconnus en France sont très limitatifs, citons néanmoins :
– les postures pénibles
– l’exposition aux agents dangereux
– le travail en équipes successives alternantes
Auxquels il faudrait ajouter, comme cela est d’ailleurs reconnu en Belgique
– la pénibilité de nature mentale ou émotionnelle
Notre caisse de retraite, la Carpimko, a objectivé cet hyper stress et cette charge mentale fin 2020 dans une grande enquête.
Bilan : 73% des IDEL épuisés et 40% de manière sévère.
Notre région est encore plus touchée : en PACA, le taux d’épuisement émotionnel sévère atteint 46%, soit près d’1 IDEL sur 2 !
A l’hôpital, les soignants ont obtenu, et c’est bien légitime, un compte pénibilité
Ils ont aussi perçu une prime COVID
Et les libéraux ? La pénibilité disparait-elle dès lors qu’on passe les murs de l’hôpital ?
Le virus, les variants seraient-il différent à domicile ?
Nous réclamons la création d’un compte pénibilité pour les IDEL
Et que les soignants qui ont traversé la période COVID puissent bénéficier d’aménagements de fin de carrière afin de partir plus tôt.
Vous le savez maintenant. Les élections URPS du 31 mars au 7 avril détermineront la représentativité nationale des syndicats. Une représentativité écrasante est un préalable pour porter ce dossier au niveau national.
Nous agirons aussi en région si nous sommes majoritaires
Comment se fait-il que jusqu’à présent, l’URPS PACA n’ait pas travaillé sur ce dossier en lien avec le CESER (Conseil économique, social et environnemental régional) avec lequel elle est en relation et qui peut être force de proposition et d’influence au niveau national ?
Le gouvernement a débloqué l’an dernier 260 000 M€ pour les hôpitaux que les ARS ont été chargées de redistribuer. Pourquoi aucune enveloppe n’a été débloquée pour les soignants libéraux ? Les ARS auraient pu charger les URPS de leur redistribution aux IDEL…
Oui, le travail est pénible en ce moment et il le sera demain plus encore quand nous aurons 65 ans ! Les candidats de la liste fni PACA savent bien que rien ne tombe du ciel, mais que ça partira du terrain, de nous… de faire reconnaître cette pénibilité. Demain, c’est sûr, avec la fni, ce sera moins pénible de se faire entendre !
Votons tous fni !